LUBRIZOL puis l'épidémie du coronavirus prouvent que le principe de précaution présente un risque de seconde espèce.
Il n'est pas là pour nous protéger, comme on le croit, mais pour protéger nos gouvernants. Or, il peut créer inutilement une crise économique, avec des conséquences sociales dramatiques. Risque de seconde espèce.
Ce qui est en cause, c'est l'état d'esprit de notre gouvernement. Omniscient, il se croit chargé du salut d'une masse d'innocents. Du coup, il est écrasé par les responsabilités. Il triche : précaution !
Solution ? Partage de responsabilités entre le politique et la société civile. Préliminaire : que le gouvernement découvre que nous ne sommes pas débiles, mais, au contraire, que notre expérience et notre compétence le ridiculisent. Qu'il n'est rien. C'est là que commence le respect. Et c'est ce type respect qui inspire ce qui pour le Grec était la vertu ultime du politique : la prudence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire