Le voyage est généralement le désagrément des vacances. On se dépêche pour rejoindre son lieu de villégiature. Temps perdu. Des amis font du voyage leurs vacances. Ils vont d'ami en ami, et de spécialité locale en spécialité locale. Pas de temps mort. Ils ne bronzent pas idiots.
En fait leur périple ressemble beaucoup à celui des Tobriandais dont parle Bronislaw Malinowski, avec leur rite de "don et contre don". Ici aussi, "on ne vient jamais les mains vides". L'avant départ est une recherche fébrile du cadeau original qui va montrer son affection.
Le "don et le contre don" rendaient la communauté tobriandaise, éparpillée sur un chapelet d'îles, solidaire, et si, en ces temps de résilience, on imitait mes amis ?
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