Le chef de l’armée américaine en Afghanistan demande d’importants renforts. L’hésitation de M.Obama est interminable. Plus intéressant peut-être est ce qu’elle révèle des considérations qui s’affrontent :
- Lors des élections, M.Obama paraissait inflexible : il fallait gagner la guerre afghane. Et si cela avait été une manœuvre pour s’attirer les faveurs de l’électorat ? Ses promesses de retrait d’Irak, quant à elles, visaient les pacifistes.
- Les multiples groupes qui constituent le parti démocrate voudraient que l’argent de la campagne afghane serve leurs intérêts.
N’y aurait-il rien d’autre dans la politique américaine qu’égoïsme et calculs minables ? Les belles paroles de M.Obama et des démocrates seraient elles pure hypocrisie, et même des outils de manipulation ? Conclusion de l’article :
« Peut-être la principale conclusion de la guerre du Vietnam », disait Robert Thompson, « est, ne comptez pas sur les États Unis comme allié ».
Compléments :
- To surge or not to surge.
- En récompensant M.Obama pour ses promesses, le comité Nobel a été habile. Même si sa manœuvre a peu de chances de succès, au moins a-t-il le mérite d’avoir essayé de faire tenir ses engagements à M.Obama.
- Stratégie afghane : une proposition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire