vendredi 23 octobre 2009

L’entreprise baillonne la presse

“super-injunction”, an increasingly common form of gagging order that forbids the media not only from reporting certain information, but also from reporting that they have been forbidden from reporting it. (Barbra Streisand strikes again.)

En Angleterre, une entreprise peut demander à la justice de forcer la presse à faire comme si un sujet n’existait pas (exemple de l’article : décharge de déchets toxiques en Côte d’Ivoire par un groupe pétrolier). Elle peut donc bâillonner ouvertement la presse, sans la moindre arrière-pensée, et avec l'appui de la justice.

Ai-je bien entendu, Angleterre ? Le modèle des démocraties occidentales ?

Ultralibéralisme frère jumeau du bolchevisme ? L’économie étant le bien absolu, ses dirigeants pensent pour nous ? Tout ce qui les contrarie n’existe pas, ne peut-être, comme en URSS, que le fruit d’un esprit malade ?

Compléments :
  • Je ne peux pas m’empêcher de rapprocher ces mesures des actions de notre gouvernement.
  • En tout cas nous semblons dangereusement engagés sur la piste d’une forme de totalitarisme, qui veut que l’économie soit l’alpha et l’oméga de l’univers. Je trouverais rassurant, avant que l’on prenne cette route, de s’assurer que nous voulons bien l’emprunter. Le choix se formule ainsi : quel est le principe sur lequel doit reposer notre société : économie, ou liberté, comme nous le pensions jusque-là ?
  • Monsanto, pour sa part, bâillonne la science : OGM, science et démocratie.
  • Conservateur et bolchévisme.
  • Ce type de mesure serait-il du même ordre que celle qui frappe les liens hypertextes ?

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