Depuis la crise, les économistes se demandent comment maîtriser les banquiers. Nouvelle tentative :
- Problème : le système de motivation des contrôleurs les encourage à ne rien contrôler, d’ailleurs leurs contacts fréquents avec les contrôlés leur fait partager leur point de vue.
- Solution : un système de contrôle supranational, si possible une banque centrale.
Réflexion :
- Une banque centrale a une structure hiérarchique ce qui donne un pouvoir disproportionné à un homme seul. Or l’erreur est humaine…
- Toutes les crises aux USA viennent de ce que le pays croit en même temps au père Noël. Dégager le contrôleur de la culture nationale est sûrement une bonne idée. Mais évidemment pas applicable à l’Amérique (d’ailleurs la suggestion est faite pour l’Europe). Pourquoi ne pas créer une force de contrôle sur le modèle de la police ? Les policiers sont mal payés, mais ils ne deviennent généralement pas des voleurs, et ils les attrapent. Maslow observe que l’argent motive peu, et mal. Ce qui motive ultimement c’est « l’auto réalisation », l’éclosion de son identité. Or, cette identité est surtout sociale. Donc si la lutte contre le crime financier est une vertu nationale, s’il existe un organisme qui porte cette mission, il recrutera une élite efficace, motivée et incorruptible.
Culturellement impossible ? Seul moyen de contrôler la finance américaine c’est une crise si terrible qu’elle modifie sa culture, ou un affaiblissement tel du pays qu’il ne pose plus de risques ?
Compléments :
- D’ailleurs mon exemple policier est douteux : Hollywood nous explique film après film que la police américaine tend à la corruption de masse.
- Toutes les crises se ressemblent et Crash de 29 : contrôle impossible.
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