Un journaliste a mené une enquête sur les conditions de travail chez Orange. Un article parle de son livre et dit :
Depuis 2002, chaque salarié de France Télécom change de poste tous les vingt-sept mois en moyenne et de lieu de travail tous les trente mois, assure-t-il. Les conséquences ? Un nombre alarmant de suicides, un taux de démissions qui monte en flèche (4,4 % des départs en 2005 et 15,3 % en 2008). Et, en moyenne, presque un mois d'arrêt maladie par salarié en 2008 !
Un mois d’arrêt de maladie par an, c’est l’équivalent d’environ 10% de l’effectif hors jeu. (Il y a 180.000 personnes chez FT.) Et quelle est l’ambiance et l’efficacité de travail dans ces conditions ?
Je ne sais pas si cette enquête est correcte. Mais si elle l’est, elle révèle un gaspillage dramatique. Imaginez que vous possédiez une PME et que vos employés soient dans cet état : vous n’en dormiriez plus. Votre entreprise n'aurait aucune chance d'être compétitive.
Pourquoi n’est-ce pas le cas des dirigeants de France Télécom ? Ils sont protégés des lois du marché par un quasi-monopole, ce qui leur permet de s’abstraire des réalités ?
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