To trust or not to trust dit que notre propension à faire confiance est fixée par notre éducation. Il semblerait qu’il y ait une sorte d’optimum de confiance culturel : être au dessus ou au dessous (faire trop, ou trop peu confiance) est également nuisible. Mais ce qui m’intéresse plus dans cet article est ce qu’il explique de l’intérêt social de la confiance. Il cite Kenneth Arrow:
“virtually every commercial transaction has within itself an element of trust… it can be plausibly argued that much of the economic backwardness in the world can be explained by the lack of mutual confidence”.
The intellectual tradition stressing the importance of trust goes back to at least Banfield (1958) and Putnam (1993). In their influential books The Moral Basis of a Backward Society and Making Democracy Work, both authors show how civic attitudes and trust could account for differences in the economic and government performance between northern and southern Italy. Along these lines, sociologists, political scientists and, recently, economists, have argued – and showed – that having a higher level of trust can increase trade, promote financial development, and even foster economic growth (Knack and Keefer 1996, Algan and Cahuc 2008, Guiso, Sapienza and Zingales 2004, Fukuyama 1995, and Tabellini 2009). Hence, the more trust the better for a country’s economy.
Autrement dit, plus les membres d’une organisation (entreprise, pays…) se font confiance, plus elle est forte et prospère.
Or, les années qui viennent de s’écouler ont été des années de méfiance, les anciennes relations clients / fournisseurs, employeurs / employés ont été rompues. Quel a été le coût économique de cette transformation ? Peut-on reprendre l’expression d’Arrow et croire que loin d’être un progrès, ces derniers temps ont marqué un recul de l’économie ? De l’espèce humaine ?
Compléments :
- Sur la dégradation mondiale des relations de travail : Suicide et libéralisme économique.
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