A black-yellow (and purple) triumph :
- Il y a peu de chances qu’il se passe quoi que ce soit de neuf en Allemagne dans le proche avenir. Les commentateurs britanniques semblent s’être donné le mot : ce qui caractérise Angela Merkel, c’est la « prudence ». Or, son parti a perdu pas mal de voix aux dernières élections (seule la popularité personnelle de Mme Merkel a évité désastre ?), elle doit se méfier de tout ce qui lui ferait perdre de l’altitude dans les prochaines élections (calme plat jusqu’en mai, si je comprends bien), et il y aurait un consensus selon lequel la politique qu’elle a menée jusque-là est là bonne.
- Ses nouveaux alliés ont surtout été élus pour leurs compétences de gestionnaires, meilleures que celles des socialistes de la précédente coalition.
Résumé de la crise du socialisme en Europe ?
- La majorité d’entre nous est d’accord pour dire que, faute d’avoir trouvé une meilleure idée, nous sommes dans un monde régi par les lois de l’économie. Ce qui pose deux problèmes : la performance économique, et sa victime naturelle, la solidarité.
- Les partis de « droite » apportent les seules réponses à peu près crédibles à ces deux problèmes.
- Les partis de gauche semblent totalement absents, agrippés à une éthique des valeurs qui n’intéresse qu’eux.
Compléments :
- Précédente étape de ma réflexion sur l’Allemagne, et sur le socialisme : Socialisme condamné par définition ?
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