vendredi 9 octobre 2009

Parapluie

Déjeuner un jour de pluie. Le tenancier du restaurant exige mon parapluie. À la sortie il ne l’a plus. Il l’a donné à un client. D’ailleurs il a un déficit de deux parapluies. Il me prête un moche à la place du mien. Que je lui rends le lendemain, après m’en être acheté un bien (même modèle que le disparu).

Et voilà la France. Notre art national est de rationaliser le vol. Notre conscience ne fonctionne que si nous risquons une sanction. Belle éducation. Et qu’arrive-t-il quand ce même Français est au sommet du pouvoir économique ou financier ? Qui vole un parapluie vole quoi ? Je préfère ne pas y penser.

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