D’une certaine manière la théorie de M.Sarkozy selon laquelle en imposant celui qui veut s’enrichir, on appauvrit la nation semble infirmée par l’expérience anglaise :
Depuis les années 80 l’inégalité croit rapidement en Angleterre. Mais il n’y a pas eu la flambée de talents que l’on attendait. Les riches se sont enrichis « La Grande Bretagne est le plus socialement immobile des pays de l’OCDE, pour qui ce club de pays riches a des données », et les pauvres se sont appauvris : « « broken Britain », comme certains nomment la pauvreté endémique et le désœuvrement trouvés dans certains quartiers désolés », c’est tout. (Great aspirations.)
Et l’économie locale, fort sinistrée, n'a pas profité d'un élan créatif sans précédent.
Compléments :
2 commentaires:
Je pense tout de même que l'Angleterre saura rebondir plus vite... Histoire d'une population plus mobile, mobilisé...
Dans ce cas ce n'est pas une question de rebond.
Ce qui a creusé les inégalités, c'est, paradoxalement, la longue période de prospérité.
L'Angleterre a un problème structurel de répartition des revenus.
L'article concluait qu'il n'y avait pas grand chose qu'elle pouvait faire à moyen terme pour réduire les écarts de richesses, l'élimination de son déficit étant une urgence.
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