L’Irak est dans une situation précaire. Le pays n’est pas gouverné. Sa classe dirigeante, arrivée dans les bagages de l’armée américaine, n’était pas faite pour diriger, mais pour comploter, comme toute opposition en exile. Les voisins du pays (l’Iran, la Turquie, la Syrie, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe) tirent les ficelles du gouvernement.
Bref, anarchie et forte possibilité de prochaine dictature.
Ce qui est curieux dans cette histoire est l’impréparation de ce changement (mais, si on avait cherché à le préparer, l'aurait-on fait ?). Au fond c’est une illustration d’un biais de nos élites occidentales : pour elles les problèmes du monde n’ont que des solutions simples, issues de leur esprit.
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