Film de Rohmer, 1995. Toujours aussi dépaysant, et pourtant filmé dans les lieux où je passe ma vie.
Éternelle question : y a-t-il vraiment des gens qui parlent comme les acteurs du film ? D’ailleurs l’évolution des mœurs n’a-t-elle pas modifié les rapports humains depuis que Rohmer a eu l'idée de son oeuvre, il y a près de 70 ans ?
Mais il me semble que ce qui paraît son sujet, le décalage entre nos actes et nos paroles, est un fait de société durable.
Autre éternelle question : pourquoi est-ce reposant ? Parce, comme les films japonais, il est question de vie quotidienne, des petits tracas et bonheurs qui l’emplissent, et que cela ne demande à l'homme de se transformer, invraisemblablement ?
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