- Celle de Rousseau, pour qui la liberté de l’homme ne s’obtient que par une « égalité de puissance » : aucun homme ne doit pouvoir en asservir un autre. Avec regret d’un paradis perdu.
- Celle de Mill, qui pense que la société doit, avant tout, créer des hommes de caractère. C’est de l’affrontement de leurs idées que surgira le progrès et le bien.
Il est possible qu’il faille mélanger les deux : la société doit développer des individus vigoureux, faire fructifier leurs talents, mais veiller à ce qu’ils ne puissent pas souffrir d’une insuffisance de « pouvoir ». (Ce à quoi Mill était sensible : cependant, il avait surtout peur que l’individu d’exception ne soit écrabouillé par la masse.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire