Obama et l’armée. Son salut est plus impeccable que celui du militaire de carrière, il maîtrise mieux les dossiers que lui, et il décide vite et bien, comme un militaire. Mais il ne veut pas que ça se sache, que ces guerres détournent le pays de ce qui compte pour lui : ses réformes internes. Et pour cela il s’inspire d’Eisenhower.
Mais est-ce bonne politique ? Ce que je crois sa droiture, qui le conduit à une grande discrétion, donc à un déficit d’image, fait qu’il prête le flanc à toutes les attaques. Ne devrait-il pas, comme nos politiques français, mieux promouvoir ses actions, quitte à compromettre un peu les intérêts de la nation ?
Peut-être pense-t-il qu’à long terme justice lui sera faite ? Une forme de respect pour son peuple ?
Compléments :
- Le cas d’Eisenhower. Il savait ce que nous avons appris depuis, que l'URSS était dans un état déplorable. Il ne servait donc à rien de s’engager dans un surarmement, qui ne pouvait qu’être fatal aux finances de l’Amérique. L’histoire lui a donné raison : Kennedy n’a pas eu son intelligence. D’où déficit, renoncement à Bretton Woods (Nixon), ce qui ne règle rien. Depuis un demi-siècle l’Amérique vit à crédit. (Pour Eisenhower et Kennedy, voir le livre dont parle Grand expectations.)
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