L’affaire de Toulouse semble le confirmer. Elle a droit à
une publicité exceptionnelle, et, en plus, elle a choisi une période d’élection
dont le thème était la division nationale. Moment idéal, car, comme tous les
terrorismes, elle veut inviter l’extrémisme adverse à des représailles
aveugles, afin de créer une forme de cercle vicieux.
Le meilleur moyen de lutte est probablement le « lien
social », c’est-à-dire le renforcement de solidarités qui détournent ceux
qui peuvent être tentés par le terrorisme de leurs desseins. Et si, d’ailleurs,
le terrorisme était un appel à l’aide ? Lorsque la société devient par
trop individualiste, elle réclame le renforcement de ses mécanismes de
cohésion ?
Curieusement, à l’époque où la société semblait plus
solidaire, dans les années 60, le terroriste était gosse de riche. Peut-être qu’alors on trouvait
le lien social étouffant ? La société génère-t-elle naturellement une
forme de révolte ? Cette révolte a-t-elle une fonction ou est-elle une
pathologie ?
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