Et si l’énergie nucléaire était trop dangereuse pour être laissée à l’espèce humaine? me suis-je demandé. Le Japon semblait un des
pays les plus honnêtes au monde, or, le drame de Fukushima est une question de
dissimulation. On n’ose penser à ce qui pourrait se passer dans des pays où l’individualisme,
la corruption ou une élite méprisante règnent en maîtres.
Pour une société qui
économise l’énergie
Aucun des remplaçants du nucléaire, gaz de schiste, énergie
renouvelable, charbon… n’est satisfaisant. Bref, notre consommation d’énergie
n’est pas durable. Pour résoudre la question, je me demande si ce n’est pas la
logique de l’économie de marché, course vers l’abîme ?, qu’il faut revoir.
Son principe est l’offre et la demande. Parce que ce qui
nous est essentiel est commun, nous le gaspillons. Ainsi une grande partie de
la nourriture produite est perdue.
Ce gaspillage prend d’ailleurs des formes surprenantes. L’économie de marché décrétant
qu’un Chinois est « low cost », elle crée des chaînes
logistiques invraisemblables avec dépense d’énergie corrélative. Nous nous
précipitons pour brûler ce qui nous est essentiel ! Ce n’est que lorsque nous
aurons épuisé nos ressources, qu’elles prendront de la valeur, et que nous
voudrons les conserver. Trop tard.
En fait, on peut changer ce système en respectant sa logique.
Deux exemples. Les Anglo-saxons proposent de modifier artificiellement les lois
du marché en donnant un prix à ce qui est important pour notre survie (cf. « taxe
carbone »). La culture japonaise a pour principe la chasse au gaspillage.
Elle conduit à un mode de comptabilité opposé au nôtre, mais qui a été en
partie adopté par l’Occident (Lean
Manufacturing).
Cependant, nous ne bougerons pas tant que nous n’aurons pas
compris que notre consommation d’énergie menace la survie de notre espèce.
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