Ce n’est pas le souci des droits de l’homme qui doit pousser
l’entreprise à se doter de dirigeants femmes, mais son intérêt bien compris. La
femme a des vertus qui font défaut à notre économie :
« Le modèle du « chef » d’entreprise à la
française, chef de guerre stratège parce que sorti classé de l’une
des trois écoles de l’élite de la nation », n’est plus adapté au
contexte économique actuel : « Innovation,
créativité, collaboration seront indispensables mais aussi un pragmatisme à
toute épreuve pour pouvoir concrétiser de la création de valeur dans un
environnement volatile et chaotique. Nous allons vers un leadership du « comment », de l’action, du
concret, de l’émotion. » Or, la force de la femme, c’est justement le « comment ».
J’ajoute deux idées :
- J’ai entendu Michel Crozier dire que le mal de la France était l’exécution. Certes. Mais, pour autant, il ne faut pas oublier sa force, qui est justement son sens de l’abstraction. L’entreprise a besoin de femmes qui complètent ses hommes. Elles ne les rendent pas obsolètes.
- Je pense qu’il est moins important de réformer notre système de sélection d’élites que de le faire douter de lui. Sa plus grande faiblesse me semble être son calme contentement de soi, qui le rend sourd et aveugle, et inapte au changement.
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