Comme j’essayais de le démontrer dans un livre, je ne crois
pas que, lorsqu’elles ont été lancées, les délocalisations étaient rentables.
Les entreprises avaient énormément sous-estimé le coût de formation du tissu
économique local. (i.e. le coût de conduite du changement.) Mais aujourd’hui, plusieurs années après, la transformation
est réalisée.
J’ai bien peur, donc, que la bataille des syndicats ne soit perdue
d’avance. Ce qui pose la question de leur utilité. En effet, comme je l’avais
noté dans le cas des suicides de France Télécom, ils tendent à intervenir
lorsque le mal est là. Satisfont-ils leur conscience du bruit qu’ils font ?
La devise du syndicat français : « tout est perdu fors l’honneur » ?
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