- Une grosse partie du succès du candidat Obama viendrait de sa machine à lever de l’argent « Web 2.0 » (Clinton, Obama, changement). Elle s’essoufflerait. (Était-elle dépendante de la nouveauté du candidat ?) Or, voyant qu’elle marchait aussi bien, il a refusé le système de financement des élections qui avait été prévu. Ce faisant il est revenu sur sa parole. Cours de stratégie et de changement :
- Tout système tend à maintenir son statu quo. Barak Obama a été une innovation qui a surpris le système politique américain. Il n’est pas impossible que celui-ci soit en train de prendre sa mesure.
- Barak Obama pourrait illustrer une des grandes idées de Jay Forrester (ce qu’un collègue appelle « crash stratégie »). C'est la politique que l'on croit salvatrice qui cause notre perte. Si Barak Obama a déduit de son début de campagne que dépenser beaucoup est la recette de sa victoire (ou quelque chose d’approchant), il va vouloir continuer. Il exigera de ses équipes de lever plus d’argent. Ce qui peut être contreproductif (électorat agressé). Cercle vicieux. Et si la séduction d’Obama était d’être un challenger ? Alors qu’il fait maintenant la course en tête ? Si justement, il devait retrouver cette image de challenger ? Cela pourrait-il susciter un regain de sympathie et les fonds qui vont avec ?
Un billet sur le sujet : Not quite a juggernaut? (9 septembre) sur le Blog Democracy in America de The Economist.
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