- Ce qui me chiffonne est qu’elle transforme l’employé en otage, et que ce n’est même pas bon pour l’entreprise (Contre la participation de Laurence Parisot). En outre, on n’achète pas la motivation de l’homme.
- D’ailleurs, quel est l’intérêt du salarié français ? Pour ce que j’en sais, c’est développer ses compétences. Ne serait-ce que pour pouvoir trouver un emploi une fois licencié. Je me souviens de missions en cours de restructuration et d’équipes fort motivées. Leur avenir était incertain, mais l’aventure leur plaisait. Grande ambiance ! Certains (en fait tous les leaders du changement) ont démissionné une fois entré dans l’entreprise acquéreur. Plus de motivation. Problème général : si l’entreprise est terne, il y a déprime. Même si elle est riche et puissante.
- Je me demande si l’employé n’applique pas les règles du jeu qu’il déduit du comportement de ses dirigeants. Les dirigeants récoltent la motivation qu’ils méritent ?
vendredi 12 septembre 2008
L’erreur de Laurence Parisot ?
Au milieu de la rédaction d’un document, je me pose la question suivante : Laurence Parisot croit-elle que le Français n’aime pas l’entreprise, et qu’il faut l’y attacher financièrement ? Biais des sciences économiques qui veulent « aligner » les intérêts des employés avec ceux des actionnaires ? (La théorie de l’agence.)
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1 commentaire:
"Les dirigeants récoltent la motivation qu’ils méritent": ca pourrait etre le titre de nombreux livres, en particulier sur certains editeurs de soft hexagonaux...
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