lundi 1 septembre 2008

IKB

Nicolas Véron dans IKB, un désastre à l'allemande (La Tribune.fr - 01/09/08) vient en appui de mes remarques sur le rôle du fonds d’investissement comme secours de l’entreprise mal gérée (Au secours, mon patron est un fonds d’investissement ). 

IKB est une filiale spécialisée dans le crédit aux PME de KfW, « un lointain cousin germanique de notre Caisse des dépôts ». Pour améliorer la rentabilité de ses affaires, elle s’est engagée dans l’aventure des subprimes. Cela s’est mal terminé. Le gouvernement allemand a voulu lui éviter de sombrer. Ce qui coûte 9md€ au contribuable allemand. La société a été revendue au fonds Lone Star, pour 137m€. Conclusion :

Enfin, l'affaire IKB apporte une leçon d'une autre nature par son dénouement même. Les fonds de private equity joueront sans doute un rôle de premier plan dans la recomposition du secteur bancaire. (...) Dans la phase en cours de la crise financière, il ne s'agit plus seulement d'apporter passivement des liquidités aux établissements en difficulté, mais aussi de les restructurer pour optimiser leur valeur et leur exposition aux risques grâce à une compréhension en profondeur des dynamiques de marché. A ce jeu, les fonds de « private equity » sont sans doute mieux armés que la plupart des fonds souverains qui ont tenu le devant de la scène ces derniers mois.

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