Les manœuvres rochelaises illustrent, peut être, le mécanisme de construction d’un groupe. Bizarrement, lorsque des individus veulent créer un groupe, ils commencent par se battre. Et ce, sans se préoccuper de l'intérêt collectif, même s’il est menacé (exemples : la France de 40, le Liban, ou, plus généralement, la Planète). Résultat : le Dilemme du prisonnier. Chacun choisit en fonction de ses intérêts myopes. Mauvais pour le groupe, donc pour l’individu ! La lutte peut s’achever par une « paix des braves ». Le groupe est solide et puissant.
- Chacun a appris à apprécier l’autre.
- Chacun a obtenu dans l’accord une place où il peut exprimer son talent. Dorénavant, il joue le groupe, parce qu’il sait que c’est bon pour son intérêt particulier.
- Le groupe exploite au mieux les compétences de ses membres.
La lutte peut aussi s’achever par un compromis bancal : on se répartit des baronnies. Le groupe est fragile : les ballons passent au milieu des joueurs sans qu’ils réagissent.
Compléments :
Compléments :
- Les « start up », et plus généralement les entreprises relativement récentes, présentent souvent cette dernière configuration. Leurs dirigeants se sont répartis les responsabilités, mais ne s’entendent pas. Dès que les affaires de la société se gâtent, les tensions se révèlent. Le navire peut se disloquer.
- Une autre note sur la constitution du groupe : Lutte de classes.
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