- Il faut être un entrepreneur. Et ce même si l’on ne veut pas diriger une entreprise. Il faut avoir développé un talent, quasi unique. Mais il faut savoir, sans arrêt, l’adapter au besoin de la société, aux règles du jeu ambiantes. La capacité au changement est devenue capitale.
- Dans notre monde on n’obtient rien sans les autres, le réseau social est essentiel. Il faut donc savoir se faire des amis.
- Il faut être ouvert sur l’étranger, ne serait-ce que pour y voir apparaître des tendances qui peuvent bouleverser notre vie.
- L’exemple de la Poste. J’entends ce matin à la radio que l’on parle de sa privatisation. Une grève se prépare. Au fond, pourquoi privatiser la Poste ? Je ne suis pas convaincu par l’argument économique. Je n’en ai jamais vu de preuve évidente. Une poste qui se sait entreprise privée, et non service public, va se comporter en monopole de livre d’économie. Elle va maximiser ses bénéfices, chercher le gain à court terme. Attention à la qualité du service. Il va falloir la contrôler. Difficile (impossible ?) et cher. Et il n’est pas dit que sa masse salariale régresse : la sécurité de l’emploi produit des employés, et surtout des dirigeants, dévoués et peu gourmands…
- Et si la principale raison de la réforme était la protection que la Poste offre à ses employés ? Cette protection n'est-elle pas une preuve indirecte d’inefficacité ? Leur attitude revendicatrice ne renforce-t-elle pas cette idée ? Abattre cette résistance ne rendra-t-elle pas l’entreprise fatalement meilleure ?
Références :
- Sur la transformation du système éducatif français en une formation intellectuelle et coupée de la réalité : PROST, Antoine, Éducation, société et politiques: Une histoire de l'enseignement de 1945 à nos jours, Seuil, 1997.
2 commentaires:
La fin du modele social français, en somme? C'est un peu triste.
A mon avis, c'est une évolution plutôt qu'une destruction. Et c'est à nous de faire qu'elle ne soit pas triste !
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